
DOULEUR LOMBAIRE? VITE CHEZ VOTRE PHYSIO
Qu’on se le dise, les maux de dos, et plus particulièrement la lombalgie, constituent sans contredit une véritable épidémie dans nos sociétés modernes. On se réveille un bon matin et voilà, c’est la catastrophe. Douleurs insupportables, difficulté lorsque ce n’est pas carrément impossibilité du moindre mouvement. Quoi faire alors? Premier réflexe: consulter un médecin. Mais s’agit-il réellement du meilleur choix?
À ce propos, une récente étude parue dans la revue Health Services Research a démontré que le fait de choisir de consulter un(e) physiothérapeute en tout premier lieu présentait maints bénéfices lors d’un épisode de lombalgie.

LES AVANTAGES
Selon cette étude, le fait de choisir la physiothérapie comme premier geste, réduisait entre autre, de 89 pourcent le risque de se voir prescrire une médication à base d’opiacés. Du même coup, les auteurs ont aussi mesuré une réduction de 28 pourcent de la probabilité de recevoir un service d’imagerie avancé (Scan, IRM). Et sans doute, le plus intéressant et de 15 pourcent la probabilité d’une visite à l’urgence.
Cependant, les auteurs ont également observé une augmentation de la probabilité d’une hospitalisation de 19 pourcent. Ceci s’expliquant par une meilleure identification des cas ne répondant pas au traitement d’une condition musculo-squelettique et devant donc être dirigés vers des soins spécialisés.

ET LE TOUT À MOINDRE COÛT
Selon le National Institues of Health, environ 80 pourcent des adultes expérimenteront un épisode de douleur lombaire au cours de leur vie. De façon courante, le premier réflexe réside dans le fait de consulter un médecin en premier lieu.
Qu’il s’agisse de coûts directs, indirects ou de système, tout le monde y gagne. En 2005, il était déjà estimé qu’au Canada les dépenses relatives à la lombalgie se chiffraient entre 6 et 12 milliards selon l’organisme réputé Bone and Joint Canada . Ces coûts estimés le sont uniquement en ce qui concerne les soins médicaux. À cela, il faudra rajouter les coûts sociaux en terme de journées perdues au travail ainsi que les coûts associés aux remboursement par les compagnies d’assurance.
LES BONS GESTES
- Gérer la douleur est primordiale: votre pharmacien(ne) saura vous offrir le meilleur support afin d’obtenir la médication la mieux appropriée.
- Le repos Oui, mais pas trop: maintes études ont fait la preuve qu’il vaut mieux reprendre ses activités progressivement et le plus rapidement.
- Glace ou Chaleur, telle est la question: Glace dans les premier 24-48 heures, et par la suite plutôt Chaleur, mais cela peut varier d’un individu à l’autre.
- Débuter les traitements sans tarder: c’est un mythe de croire qu’il faille attendre deux semaines avant de consulter… Certaines légendes ont parfois la couenne dure.
- Un dos fort dans un corps actif: on y reviendra sans cesse… exercice…exercice…exercice.
Sources: News Medical Life Sciences
Nathalie Harnois, physiothérapeute
895, boulevard des Laurentides, Piedmont, QC J0R 1K0
Tél : 450-820-4200